Quitter Kerikeri était une chose. Quitter la Baie des Îles, en était une autre. Pas question de filer vers le nord avant d’avoir testé mon pied marin en naviguant entre les quelque 150 îles de la baie.
La baie des île en bateau
Difficile de trouver un autre moyen de visite que celui de tous les touristes du coin. Payer un tour paraît indispensable, mais attention à bien choisir. Entre ceux qui vous garantissent les dauphins invisibles et ceux qui vous proposent de vous promener dans la brume… la découverte de la baie peut parfois décevoir. A vous donc, de bien cerner vos envies avant d’acheter un ticket de visite.
Baie des îles : Urupukapuka
J’ai opté avec mon co-randonneur pour la compagnie GreatSigth. Nous avons fait un tour de deux heures entre les îles avant de débarquer sur la peu foulée Urupukapuka. C’était sur une simple plage, sans débarcadère ni ponton. Pendant une journée, vous troquez votre âme pour celle de Robinson Crusoé, mise à part qu’il y a des sentiers. Facile ! Enfin… facile si la carte et les panneaux s’étaient accordés entre eux. Enfin, 6 heures en autonomie sur l’île sont suffisantes pour trouver le sud depuis le nord en s’accordant quelques boucles, détours, la pause sieste incluse (je ne perds pas le nord, mouhaha !).
Les sentiers de la belle et sauvage Urupukapuka ont de splendides vues à offrir.
Ce fameux jour de randonnée le soleil et la brume se partageaient le ciel. La brume nous rattrapant parfois, parfaite pour rafraîchir après une bonne escalade. Nous avons même eu le droit, en haut d’une crête, à un paysage double : une mer de nuage à gauche et un ciel dégagé sur une mer turquoise à droite ! Ambiance mystique. Si vous connaissez Hunger Games, vous allez potentiellement vous imaginer que la brume est acide et qu’il faut courir pour sauver sa peau. En fait, c’est cool ça participe de l’aventure.
Arrivés au sud de l’île, c’est un ferry de touristes délaissés par les dauphins qui a accepté de nous prendre à son bord en tant que mousses. Nous sommes rentrés au port de Paiha. C’est de là que se font tous les départs (oui, j’aurais dû vous le dire dès le début mais c’est ainsi ! C’est comme mes amis étrangers qui mangent d’abord le dessert, on s’habitue).
Le tui, oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande
Bref, c’est beau, c’est magnifique, j’adore… et vous alors ??
Salut Marelune, encore une superbe découverte ! Je ne pensais pas qu\’il y avait autant d\’île dans ce secteur !
Le tui est superbe, quel bel accompagnateur pour ces randonnées !