
Le MAM ou mal aigu des montagnes ça te parle ? Le mal des montagnes est un syndrome dû à l’altitude. Il s’annonce autour de 3000 mètres avec des maux de tête, des nausées, des vomissements, des pertes d’appétit et de l’insomnie. À ce stade, le mal aigu des montagnes n’est pas mortel mais peut être un signe avant-coureur de problèmes plus graves.
S’il n’est pas pris au sérieux, le mal aigu des montagnes peut causer la mort. En effet, le MAM peut dégénérer en oedème pulmonaire ou cérébral.
Dans le cas de l’oedème pulmonaire, les symptômes sont les suivants : souffle court même au repos, toux sèche, ongles et lèvres bleus, fatigue intense, un peu de fièvre, respiration bruyante.
Dans le cas de l’oedème cérébral, les symptômes sont les suivants : maux de tête sévères, perte d’équilibre et de coordination, comportement irritable, confusion.
Pour les deux, cela peut amener à un état de somnolence, voire de coma, ou pire à la mort.
Chaque individu est plus ou moins sensible au mal des montagnes mais il est très courant. On peut se débarrasser assez facilement du MAM en prenant le temps de s’acclimater, voire si la crise est aiguë, en descendant rapidement en altitude.
L’idéal pour les randonneurs est de ne pas monter trop vite pour laisser à son corps le temps de s’acclimater naturellement à l’altitude en montagne : 300-500 mètres de dénivelé par jour. Il faut également boire beaucoup d’eau, manger à sa faim et éviter la caféine. Il est aussi recommandé de prendre 1 à 3 jours de repos à partir de 3 000 /3 500 mètres d’altitude. Si le mal de tête apparaît malgré tout, il est possible de s’en débarrasser avec du Diamox (merci de consulter un médecin avant le départ en voyage et avant toute prise du médicament). Les locaux eux, recommandent la soupe à l’ail, servie dans les lodges si le mal est léger (maux de tête).
Dans le cas où le mal de tête perdure, il vaudrait mieux redescendre en altitude puis remonter dans un second temps si le malade se sent bien à nouveau. Cela permettra une meilleure adaptation et dans certains cas de repartir de plus belle. Pour les individus les plus sensibles, ayant des symptômes qui perdurent, il vaudra mieux faire demi-tour.
J’ai rencontré des trekkers dans cette situation. Ce n’est ni agréable physiquement ni sympathique de devoir rebrousser chemin. Toutefois, chacun préfèrera prendre soin de sa santé plutôt que de prendre davantage de risques. C’est également arrivé à mes amis blogueurs Elisa et Max : les Bestjobers racontent leur expérience au Népal ici. Abandonner peut sembler une épreuve, on peut ressentir de la frustration, même de la honte mais pourtant il vaut vraiment mieux prendre ce sujet au sérieux, sans en faire tout un foin. Ça peut arriver à chacun d’entre nous.
J’en profite pour rappeler ici l’importance d’être assuré.e en voyage ! Si ce n’est pas chose faite ou pire, que tu n’y as jamais pensé, file vite lire l’article.


Salut,
J’aime bien ton article ! Je n’avais jamais entendu parler de « MAM ». Je ne savais pas que l’on pouvait avoir le mal des montagnes. C’est quelque chose à prendre au sérieux.